Encore et encore

Francis Cabrel

D’abord vos corps qui se séparentT’es seule dans la lumière des pharesT’entends, à chaque fois que tu respiresComme un bout de tissu qui se déchireEt ça continue, encore et encoreC’est que le début, d’accord, d’accord

L’instant d’après, le vent se déchaîneLes heures s’allongent comme des semainesTu te retrouves seule, assise par terreÀ bondir à chaque bruit de portièreMais ça continue, encore et encoreC’est que le début, d’accord, d’accord

Quelque chose vient de tomberSur les lames de ton plancherC’est toujours le même film qui passeT’es toute seule au fond de l’espaceT’as personne devant

La même nuit que la nuit d’avantLes mêmes endroits, deux fois trop grandsT’avances comme dans des couloirsTu t’arranges pour éviter les miroirsMais ça continue, encore et encoreC’est que le début, d’accord, d’accord

Quelque chose vient de tomberSur les lames de ton plancherC’est toujours le même film qui passeT’es toute seule au fond de l’espaceT’as personne devantPersonne

Faudrait que t’arrives à en parler au passéFaudrait que t’arrives à ne plus penser à çaFaudrait que tu l’oublies à longueur de journéeDis-toi qu’il est de l’autre côté du pôleDis-toi surtout qu’il ne reviendra pasEt ça te fait marrer, les oiseaux qui s’envolentLes oiseaux qui s’envolentLes oiseaux qui s’envolent

Tu comptes les chances qu’il te resteUn peu de son parfum sur ta vesteTu avais dû confondre les lumièresD’une étoile et d’un réverbèreMais ça continue, encore et encoreC’est que le début, d’accord, d’accordEt ça continue, encore et encoreC’est que le début, d’accord, d’accord

Y a des couples qui se défontSur les lames de ton plafondC’est toujours le même film qui passeToute seule au fond de l’espaceT’as personne devantPersonne

Quelque chose vient de tomberSur les lames de ton plancherC’est toujours le même film qui passeT’es toute seule, au fond de l’espacePersonne devant, personne

Y a des couples qui se défontSur les lames de ton plafondC’est toujours le même film qui passeLe même film qui passe